En Passant entre les gouttes …
Le lendemain, comme prévu, je prends tout mon temps : tri minutieux de photos, dérushage des vidéos et, finalement, vers 10h du matin, je me décide à sortir pour faire quelques courses. À ma grande surprise, la météo annoncée comme catastrophique ne se révèle pas aussi dramatique qu’attendu. Bien que le ciel soit entièrement couvert, la pluie semble éviter la région pour l’instant. Il y aura probablement quelques averses, mais rien ne laisse présager un déluge continu ou violent.
Certes, les conditions ne sont pas vraiment idéales pour pratiquer la photographie : la lumière est plate, sans contraste, de fortes bourrasques sont attendues, et donc s’il se met à pleuvoir, ce sera à l’horizontal ! Mais cela ne m’empêche en rien de partir à la découverte du secteur, sans attente particulière, si ce n’est de trouver de nouveaux lieux à photographier. Il me faut simplement choisir une destination. En général, j’ai pour règle, même lorsque je suis à Rennes, de m’en tenir à une limite d’une heure de trajet, pour consacrer au moins autant de temps à la photo ou au repérage qu’à la conduite. En réalité, je ne suis pas à une demi-heure près, mais là, pour un simple repérage, il est préférable d’éviter de s’aventurer trop loin, surtout si le lieu ne s’avère que peu ou pas intéressant, ou si la météo se dégrade rapidement. Je commence donc à rechercher des endroits situés dans ce rayon d’une heure autour de Cariño, et j’arrête finalement mon choix sur Estaca de Bares. Le site dispose d’un phare, de falaises, et n’est qu’à environ 45 minutes. Parfait !
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, même si la vue depuis la pointe est très jolie, c’est loin d’être le meilleur endroit pour des photos : difficile de trouver des compositions avec des premiers plans intéressants, et les arrières plans sont lointains ou inexistants. J’aurais sans doute pu revenir faire une photo de l’extrémité de la pointe, au lever ou au coucher du soleil, essayer différents temps d’exposition ou une approche minimaliste, mais je n’étais pas très enthousiasmé par le lieu. Alors, à quoi bon refaire autant de route ?